Affaire Huawei : un responsable de la maison blanche veut repousser l’exclusion en 2022

Depuis le décret de Donald Trump, Huawei est interdit de faire affaire avec les entreprises américaines et est donc exclut du marché américain. La société chinoise basée aux États-Unis a jusqu’au mois d’août pour arrêter la poursuite de ses affaires avec les groupes américains. Russel Vought, chef de projet par intérim à la maison blanche a, mardi dernier, transmis une lettre à Mike Pence et à 9 membres du congrès. Dans cette missive, il estime que le délai est très court et souhaite ainsi que celui-ci soit effectif en 2022 seulement.

Washington veut retarder la mise en œuvre

Huawei qui vient à peine de recevoir le soutien de Google est interdit de faire affaire avec les Américains. Mais les États-Unis aimeraient retarder cette interdiction jusqu’à 2022 sans pour ne pas compromettre les objectifs de sécurité du pays. Ce délai donnerait plus de temps afin de réfléchir aux impacts potentiels associés et aux solutions possibles.

Dans la lettre envoyée par le chef du budget par intérim de la Maison-Blanche, tout porte à croire que le délai de quelques mois relatif à l’interdiction d’acheter les équipements Huawei est assez insuffisant.

En effet, Washington demande dans la missive que les restrictions d’achat d’équipements Huawei imposées aux entrepreneurs publics commencent dans quatre ans au lieu de deux ans.

Russell Vought est le directeur par intérim du Bureau de la gestion et du budget. Il a fait cette demande dans une lettre adressée au vice-président Mike Pence et à des membres du Congrès.  En effet, le mois dernier, le président Donald Trump avait déclaré une situation d’urgence nationale en raison des menaces pesant sur la technologie américaine.

Le département du Commerce a ajouté Huawei à une liste noir, ce qui complique la tâche du géant chinois de la technologie pour traiter avec des entreprises américaines.

Pourrait-il y avoir une issue favorable à cette demande ?

A défaut d’un assouplissement de la position du chef de l’État américain, le gouvernement fédéral et ses adeptes vont devoir appliquer les dispositions du NDAA (National Defense Anthorization Act) leur interdisant d’utiliser les équipements de Huawei en raison des liens présumés entre le géant chinois et Pékin.

Selon Russell Vought, la loi ne peut qu’être applicable dans les années à  venir.  Pour lui, le but est de veiller à ce que cette loi soit mise à exergue sans que cela mette en péril la sécurité du pays.

En fait, les entreprises en partenariat avec le gouvernement ou celles qui reçoivent des prêts du gouvernement fédéral et des subventions doivent avoir le temps nécessaire de mettre un terme à leurs relations avec Huawei.

Nous n’avons jusqu’ici aucune connaissance de la réponse à la lettre de Russel Vought. Mais, il aimerait bien réduire les sanctions contre Huawei si les négociations avec la Chine venaient à progresser positivement.

Huawei va-t-il au final récupérer sa licence Android ? Va-t-on remettre à plus tard l’exclusion du décret ? Le constructeur chinois va-t-il pouvoir bénéficier d’un nouveau sursis ? Vous en saurez plus très bientôt.

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